En entretenant son auditoire le 28 février sur les « vrais enjeux de l’élection présidentielle de 2023 », l’ancien ministre de l’enseignement supérieur s’est inscrit à rebours des discours contre la France prônés par une partie de l’opposition.
Pour le professeur agrégé d’économie, la question du sentiment anti-français est une distraction à laquelle il ne souscrit pas. « Est-ce la France qui détruit nos hôpitaux, nos écoles, qui nous empêche de construire et d’entretenir des routes et des écoles, ou qui nomme des personnes incompétentes aux postes clés ? » s’est interrogé ce dernier.
Une série de questions qui en appelle d’autres, notamment celles sur les bilans des nombreuses personnalités compétentes qui ont passé plusieurs décennies à des postes clés dans le gouvernement avant de rejoindre l’opposition.
En effet, à quelques exceptions près, l’opposition gabonaise est cornaquée aujourd’hui par des personnalités qui cumulent plusieurs décennies en qualité de ministres et présidents d’institution, etc.
Sur les discours anti-français, Ondo Ossa se démarque d’une tendance qui tend à réduire les problèmes du Gabon à la seule présence de la France dans le pays.
