Dans une interview exclusive accordée au journal L’Aube paru le 8 janvier 2024, Luc Oyoubi, le secrétaire général par intérim du Parti Démocratique Gabonais (PDG), réagit aux critiques sur la gestion passée de son parti et évoque les perspectives d’avenir.
Selon l’actuel vice-président du Sénat de la Transition , « le PDG ne gérait pas le pays, même si ce sont ses militants qui étaient souvent les premiers responsables en compagnie de personnalités venues de plusieurs horizons, dont l’opposition. »
Concernant les résultats de la gestion du PDG, Oyoubi admet que des domaines tels que l’environnement, les droits des femmes, et la CNAMGS ont connu des résultats acceptables. Cependant, il critique la gestion approximative des finances publiques pendant plus de 20 ans. Il souligne les valeurs prônées par le PDG, dont le dialogue, la tolérance, la paix, et estime que ces valeurs resteront un atout pour le pays.
Interrogé sur les démissions au sein du PDG, Luc Oyoubi considère qu’elles permettent de reconnaître les « vrais militants » et qu’elles sont bénéfiques pour le parti, en se débarrassant des « parachutés ». Il affirme que le parti fonctionne toujours, organisant régulièrement des réunions pour recueillir les avis des militants, et annonce un congrès pour actualiser les textes et désigner de nouveaux responsables.
Face aux critiques sur la survie du PDG, Luc Oyoubi déclare que le parti « évolue », soulignant qu’ils sont en mouvement, adaptant leur stratégie et consolidant leur base de militants dévoués. Il précise qu’une demande d’audience auprès du président Ali Bongo Ondimba a été introduite, mais assure que le PDG n’est pas mort, et que le président de la Transition n’aura pas à le ressusciter.
