Alors que plusieurs médias avaient dénoncé le budget primitif 2020 de la mairie de Libreville, les conseillers municipaux, dont Chantal Myboto de l’Union Nationale et ses collègues de RPM d’Alexandre Barro Chambrier se sont sagement rangés derrière le maire de Libreville, on avalisant ce 5 juin 2020, ce budget qualifié d’incongrue.
Discipline militaire
Ceux qui ont toujours prétendu que les leaders de l’opposition ont deux vies, une sur Facebook et une autre dans les Ors de la république, sont servis. En votant à l’unanimité l’augmentation de la masse salariale à 3 milliards du cabinet du maire de Libreville, L’Union National et la RPM deux partis de l’opposition viennent de donner un quitus à un mandat local sans investissement, avec un budget de fonctionnement inexistant ou réduit à payer les salaire, alors que certains de leurs partisans s’étaient levé contre cet état de chose.
Le 10 mars 2020, Barro Chambrier déclarait » l’endettement sans limite et sans véritable contrepartie productive, qui constitue une menace pour la dynamique économique, financière et sociale de notre pays » une posture que certains qualifieraient d’hypocrite, après le vote par ses conseillers d’un budget contre productif qui menace la dynamique sociale de la ville de Libreville.
L’argent roi
« Pour moi, ce n’est pas un scandale, Chantal Myboto n’est pas opposante encore moins Barro Chambrier, ils n’ont aucun programme de société que leur haine personnel pour le Président, donc ils suivent sagement, qu’aucun d’eux ne viennent nous parler en 2023» a déclaré Gervais Biyogho d’un collectif étudiant de l’université Omar Bongo.
Le Conseil municipal de Libreville vient d’envoyer un message clair à la population de Libreville, « Nos salaires d’abord, Libreville après » En effet avec 83,33 % du budget primitif affecté aux charges de personnel, le fonctionnement et surtout l’investissement sont relégués au second plan.
