Sans aucune forme d’ambiguïté, le haut commissaire de la République, Jean Eyeghe Ndong a déclaré le 28 janvier, à son QG de Nkembo, être prêt à « soutenir le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba » pour la prochaine élection présidentielle.
Bien qu’il ne se soit pas encore porté candidat, l’actuel chef de l’Etat gabonais est, selon les textes de sa formation politique, le parti démocratique gabonais (PDG), le candidat naturel en vue de la prochaine élection présidentielle.
A quelques mois de celle-ci, les soutiens multiformes se multiplient. Le dernier en date, celui de Jean Eyeghe Ndong, ancien lieutenant de Jean Ping, candidat malheureux à la dernière présidentielle. Le denier premier ministre d’Omar Bongo Ondimba a, au cours d’une causerie animé à son quartier général de Nkembo dans le deuxième arrondissement de la commune de Libreville, donné sa position pour les prochaines échéances électorales.
« J’invite mes frères et sœurs, mes enfants du 2ème arrondissement de suivre pendant les élections présidentielles qui vont arriver à suivre une option qui consistera à écouter le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba ». A-t-il indiqué.
Ce soutien qui s’ajoute à la longue liste de soutiens déjà effective vient davantage compliquer l’équation de l’opposition qui plus que jamais est en train de se disperser en raison d’une guerre d’egos. Plusieurs responsables de partis de l’opposition viennent de claquer la porte de la plateforme « alternance 2023 », reprochant à sa principale promotrice, Paulette Missambo de leur intenter un « procès en sorcellerie »
