Pierre Claver Maganga Moussavou, Président du Parti Social Démocrate (PSD) dont son épouse est vice-présidente va participer en tant que candidat unique du PSD à sa 5e élection présidentielle.
Pierre Claver Maganga Moussavou sera candidat à l’élection présidentielle pour la 5eme fois. L’annonce a été faite lors d’une déclaration à la presse le 26 janvier 2023. Elle soulève la question de l’alternance et du renouvellement des élites au sein des partis politiques, notamment ceux de l’opposition. Après 4 échecs successifs de leur Président, les membres du PSD ne devraient-ils pas se poser la question de savoir si c’est l’homme qu’il faut où alors il s’agit d’un crime de lèse-majesté ?
Alors que le PDG au pouvoir peut se targuer de faire émerger une « élite » à chaque « cycle de gouvernance (Entre les Accrombessi-Boys, les BLA-Boys etc.on en a vu du monde passer NDLR) certains partis de l’opposition semblent avoir misé pour l’homme providentiel. Ces partis semblent d’ailleurs n’exister que pour faire la médiatisation de leurs dirigeants. En-dehors d’eux, ils sont rares les cadres de ces formations qui peuvent exprimer leurs intelligences. Comme les membres du « Politburo , ils sont au pas.
L’Union du peuple Gabonais (UPG) du charismatique Pierre Mamboudou s’est désintégrée à peine son décès prononcé. Richard Moulomba Mombo, un de ses plus proches collaborateurs dont l’opinion publique reconnaissait l’apport intellectuel, a été clochardisé par les héritiers de Pierre Mamboundou, il s’est résolu à créer à son tour son parti politique.
Si Benoit Mouity Nzamba du Parti Gabonais du Progrès (PGP) et Jean Ping sont les seuls membres connus de ce parti politique qui n’a plus de tenu de congrès depuis près de 20 ans, de son côté Paul Mba Abessolo est toujours l’unique candidat du Rassemblement du peuple Gabonais (RPG) – Ex Bûcherons NDLR- depuis 1993. S’il est candidat en 2023, il peut devenir le candidat avec le plus de compétition dans les jambes.
Sans adversaires connus, Alexandre Barro Chambrier été réélu à la tête du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) il sera candidat de cette formation à la présidentielle de 2023
Pour une partie de l’opinion publique, ces partis politiques, qui tournent généralement autour de leurs fondateurs, ne souhaitent pas promouvoir en leur sein l’éclosion d’une nouvelle élite et l’alternance qu’ils réclament à la tête du pays.