Le vendredi 1er décembre 2023, le Président de SOS Prisonniers Gabon (SPG), également Député à l’Assemblée Nationale de la Transition, a été victime d’agressions physiques perpétrées par le Général Effayong Onong Jean Germain, Commandant en Chef de la Sécurité Pénitentiaire, à la Prison Centrale de Libreville (PCL). Cette attaque fait suite à une série de menaces antérieures proférées par le Général Effayong à l’encontre du Président de SPG.
Dans le cadre de leurs activités, SPG avait reçu un appel d’une détenue de la Maison d’Arrêt des Femmes (MAF) signalant son incapacité financière à acheter les médicaments prescrits. Le jeudi 23 novembre 2023, lors de la tentative de récupération des ordonnances à la PCL, le Président de SPG a été confronté à l’hostilité des autorités pénitentiaires, menées par le Général Effayong.
Lors de la visite à la MAF, le Président de SPG et sa collaboratrice ont été soumis à des intimidations par le Général Effayong et ses subalternes. Plus tard, à la sortie de la prison, le Général Effayong a violemment agressé le Président de SPG, le tenant par le cou et proférant des menaces. Les ordonnances, destinées à l’achat de médicaments pour les détenues malades, ont été confisquées.
Cette série d’incidents, allant des menaces antérieures à l’étranglement du Président de SPG, soulève des questions quant au respect des droits humains au sein du système pénitentiaire. SPG, tout en réaffirmant sa volonté de collaborer pour l’humanisation des prisons, dénonce ces actes violents et demande une enquête approfondie sur cette affaire.
Cette agression intervient dans un contexte où le Président de SPG a été préalablement menacé par le Général Effayong en raison de son engagement à dénoncer les violations des droits humains perpétrées par la Sécurité Pénitentiaire. SPG exhorte les autorités compétentes à prendre des mesures immédiates pour assurer la sécurité du Président de SPG et des membres de l’association.
SOS Prisonniers Gabon réitère son engagement en faveur de la défense des droits humains et exhorte les autorités gabonaises à garantir un environnement où la liberté d’expression et les droits fondamentaux sont respectés.
