La scène politique gabonaise est sujet ces derniers temps à une montée en puissance de propos à caractère xénophobe, mettant à mal l’unité nationale. Une situation fustigée par le Parti Démocratique Gabonais (PDG). Le porte-parole du parti, David Ella Mintsa a appelé les auteurs « de ces discours d’exclusion à faire preuve de mesure de tempérance et de retenue ».
Le PDG dans son rôle tribunitien et d’éveil de conscience a dénoncé cette tendance dont l’objectif n’est autre que de semer le trouble et mettre à mal les valeurs culturelles et le vivre ensemble. Des éléments qui selon le porte-parole, « fondent le socle de l’édification de notre Nation et constituent de ce fait le moteur de la construction d’une communauté de destin riche de son authenticité et de sa diversité. »
Ces attitudes ont pour vocation de fragiliser le climat de paix plus que jamais important, dans un contexte où le Gabon se prépare à aborder l’élection présidentielle de 2023. « Le PDG invite l’ensemble de ses militants, ainsi que tous les Gabonais épris de paix, à ne pas céder à l’imposture et à la manipulation. » Et de poursuivre, « Prenons garde, car la parole précède toujours les actes. », a-t-il martelé.
Au-delà de heurter la paix nationale, ces propos et actes de xénophobie, notamment ceux ayant occasionné récemment la démission du Directeur général de la SEEG, Ousmane Cissé, jette le discrédit sur les valeurs d’hospitalité du Gabon et entachent sa renommée sur la scène internationale.
Un message qui sonne fort et qui vient corroborer la sortie de la Première dame Sylvia Bongo Ondimba à ce sujet « Ne laissons pas les tentations xénophobes miner notre cohésion sociale ni limiter nos possibilités mais faisons de nos différences une richesse pour construire ensemble un Gabon plus fort où diversité rime avec unité. », a-t-elle prévenu.
Alice ZANG