La Commission nationale de l’UNESCO, a organisé le 9 décembre 2020, à Libreville, un atelier en faveur des présidents des comités nationaux des programmes scientifiques internationaux ou intergouvernementaux. 7 ans après leur mise en place, une certaine inaction de ces comités a été constatée. Le but de cet atelier était d’impulser un second souffle.
Au cours de cet atelier, les différents présidents des comités nationaux des programmes scientifiques internationaux ou intergouvernementaux de l’UNESCO ont présenté à tour de rôle le bilan de leurs activités. Il a été constaté qu’ils éprouvent des difficultés à fonctionner correctement du fait, premièrement, de la méconnaissance de leurs missions. En outre, la majorité ignore les multiples opportunités de financements qu’offrent l’UNESCO et d’autres partenaires au développement. Des manquements qu’il faut corriger.
Dans son intervention, Tindy-Poaty, chargé du Programme des sciences humaines et sociales au Bureau de l’UNESCO à Libreville, est revenu sur le rôle des comités scientifiques. Ce sont ainsi, des organes d’expertise scientifique permettant aux commissions nationales de l’UNESCO d’être de véritables et effectifs organes nationaux de conseil en matière d’élaboration et de mise en œuvre des politiques publiques dans les domaines de compétence de l’UNESCO.
Par ailleurs, en contribuant à la valorisation de leur expertise scientifique, les comités nationaux des programmes scientifiques internationaux ou intergouvernementaux de l’UNESCO concourent à l’action diplomatique, culturelle et scientifique des Etats qu’ils représentent.
Au terme des différentes interventions, la Commission nationale de l’UNESCO, a procédé à la réinstallation des présidents des comités nationaux des programmes scientifiques internationaux ou intergouvernementaux
Pamphil EBO
