Rodzeng revisite les « novelas » en rythme et en rimes

La chaîne des feuilletons brésiliens sur le câble continue de faire parler d’elle. Cette fois elle est l’un des thèmes qu’à choisit de développer le rappeur gabonais Rodzeng.

Sur une musique hip-hop bien cadencée, le jeune rappeur qui affiche une grande maturité en matière d’écriture urbaine, démontre comment les femmes africaines en générale et gabonaises en particulier sont accro à ces série venues de l’Amérique latine.

Parfois pressées de partir du bureau pour ne pas rater l’épisode du soir, parfois tellement concentrée que la marmite se crame, parfois des disputes avec le mari ou les enfants à cause de la télécommande…assez de circonstances déjà observées qui ont donné de quoi à écrire à notre jeune loup, transfuge du label Zorbam produxions.

Dans le texte il sillonne avec aisance entre les séries diffusées en longueur de journée sur le câble. De la Donia” à la “Patrona” en passant par “Fatmagul”, la “force du coeur”, “Ruby”, “Thérésa”, le “Prix du pardon”, ‘‘le Corps du désir”, “l’Amour à Manathan”...Rodzeng n’a rien laissé au hasard. Pour le membre du Bwiti Gang, il est temps de comprendre que les réalités de la vie ne se résument pas à ces scénarios qui sont très loin de nos réalités et de nos meurs. Faisant désormais partis des meilleurs en matière de culture urbaine, ce titre vient s’ajouter sur une liste de ceux qui sont déjà dans les bacs et qui font la fierté du mouvement urbain gabonais à l’instar de celui de “Ma vie le Cromi” de Tris.

Pierre Rolland

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