SALAIRES IMPAYÉS : LE CRI DE DÉTRESSE DES ENSEIGNANTS DES ÉCOLES PRIVÉES

Plongée dans une situation périlleuse, le personnel des écoles privées sollicite l’intervention du ministère de l’Education nationale pour pousser leurs employeurs qui restent sourds à leurs appels, à régler leurs arriérés de salaire. Ils ont fait bloc ce 11 juin 2020, derrière leur syndicat, le Syndicat du personnel des écoles privées du Gabon (SPEPG), pour amener les fondateurs d’établissements préscolaires et primaires privés qui refuseraient d’adhérer au projet de demande de créances aux établissements de crédit, de le faire.

Pour résoudre leurs difficultés de trésorerie, plusieurs écoles privées ont sollicité l’aide financière de l’Etat liée à la covid-19. D’autres ne l’entendent pas de cette oreille.  » Sur les 420 écoles répertoriés au SPEPG, 120 ont répondu. Je traite ces dossiers actuellement. J’ai une réunion avec ces fondateurs des écoles le 13 juin 2020, et je pense que nous allons arriver à un accord pour qu’au moins les 120 écoles qui ont répondant à la convention collective pour que leur situation financière soit remise à plomb soient pris en compte  », explique Fulbert Methoghe, conseiller juridique du SPEPG.

Mais la plupart des fondateurs d’écoles, 300 au moins, freinent des deux pieds pour ne pas solliciter l’aide de l’Etat. Ils estiment que l’Etat n’a rien à leur imposer. C’est l’Etat qui a fermé les écoles. Ce n’est pas leur problème. Ils envoient paître le Syndicat du personnel des écoles privées, regrette Fulbert Methoghe, conseiller juridique du SPEPG.

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