SOCIÉTÉ : 480 MILLIONS POUR L’ADRESSAGE DE LIBREVILLE, 5 ANS ET TOUJOURS RIEN

Lancé en grande pompe en septembre 2015 en présence d’Anne Hidalgo, maire de Paris, des maires de Bangui, Brazzaville, Yaoundé, Kinshasa, Pointe-Noire et Douala, le projet d’adressage des rues de Libreville tarde à être finalisé.

La cérémonie de lancement avait été présidée par le Professeur Ona Ondo, alors Premier ministre en présence de l’actuel ministre de la Défense et maire de Libreville à l’époque, Rose Christiane Ossouka Raponda. Cette dernière avait déclaré que « le projet d’adressage de Libreville visait à renforcer la capacité d’investissement de la ville, à travers la mise en lien entre l’adressage et le recensement des activités taxables » Une ambition que les administrés de la commune de Libreville attendent depuis 5 ans.

Cofinancé par l’association internationale des maires francophones et l’Union européenne, pour 480 millions, le projet qui était supposé prendre fin en 2017, s’est limité à quelques tags sur des barrières. 

Certes, certaines plaques avaient été installées ici et là, et même là, le choix du nom des rues avait fait scandale. Certains usagers s’étaient indigné par exemple du fait que les rues des quartiers Glass, Toulon et London qui faisait la part belle à une certaine et exclusive communauté. Un choix loin des valeurs de la République.

480 millions de francs CFA et 5 ans plus tard, la grande majorité des rues de Libreville n’a pas de plaque d’adressage, ce qui cause d’énormes difficultés aux entrepreneurs du numérique pour ne citer qu’eux.

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