SOCIÉTÉ : DÉCÈS D’UNE ENSEIGNANTE PRIVÉE DE SALAIRE, MAGANGA MOUSSAVOU DENONCE LE SYSTEME D’AFFECTATION

L’annonce du décès d’une enseignante de philosophie affectée à Mimongo et privé de son salaire depuis près d’un an continue de susciter de nombreuses réactions indignées dans l’opinion publique. La dernière en date est celle de Pierre Claver Maganga Moussavou. L’ancien Vice-Président de la République pense qu’il faut changer le système actuel. Pour ce dernier, le système d’affectation actuel est “archaïque et inopérant”.

“ Je reste sans voix. L’affectation des postes budgétaires à chaque structure, selon les besoins exprimés à l’occasion de la carte scolaire, éviterait de rencontrer de jeunes enseignants sans rémunération des années durant. On est affecté à un poste et la rémunération qui s’y rattache est prise en compte par le Trésor Public dans la circonscription d’exercice »

Une réaction d’une logique implacable qui soulève de nombreuses interrogations, notamment sur la base qui permet au ministère de l’Education nationale de procéder à des affectations sans salaire. Depuis le 13 février dernier, le ministère de l’Education ne s’est pas prononcé publiquement sur la question.

À la suite du décès dimanche 13 février d’une enseignante de philosophie affectée à Mimongo et privée de son salaire pendant plus d’une année, l’ancien vice-président de la République appelle ce lundi à changer un système de rémunération des jeunes enseignants qu’il juge «archaïque inopérant».

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