Certaines femmes vivent avec des bourreaux, et le violent fait divers de ce week-end vient encore de le confirmer. Le 22 avril dernier, Eric, un sujet camerounais, s’en est violemment pris à sa copine qu’il soupçonne d’entretenir une relation. Extra-conjugale. Pour se faire justice, le Bourreau lui a coupé une oreille et crever les deux avec un couteau de cuisine
Les faits se sont déroulés le 22 avril dernier au quartier Alibadeng. Le sujet Camerounais reprochait à sa compagne d’être rentré tard et lui a arraché les yeux au couteau avant de lui couper une oreille.
Le pire dans ce macabre fait-divers, c’est que le présumé coupable est réputé pour ses accès de violence envers sa copine comme le souligne un témoignage cité par le journal l’Union « Nous pensions qu’ils étaient, comme à leur habitude en train de se battre et que tout reviendrait dans l’ordre. Mais on était loin d’imaginer que le pire était arrivé. »
Ce témoignage absurde démontre combien le Gabon peut se doter des lois les plus audacieuses en matière de lutte contre les violences faites aux femmes, mais tant que l’entourage entretiendra un silence médiocre, les violences perdureront.
Plus loin, un autre témoin rapporte que c’est l’intervention des forces de l’ordre qui a mis fin à la « bagarre ». Il existe au Gabon des quartiers dans lesquelles une femme peut être battue à mort et les voisins attendent que « le calme reviennent » au lieu de saisir les autorités au 14-04. Un numéro mis à la disposition de toutes personnes témoins des violences faites aux femmes. Le chemin est long.
