Après l’affaire des placements, phénomène par lequel un homme offre de l’argent à une jeune femme en échange d’un rapport sexuel, une autre forme de placement est à la mode actuellement: les sugar daddy.
Un sugar daddy est un homme d’un âge avancé, et qui entretient financièrement des jeunes filles contre des relations sexuelles. L’écart d’âge avec ces jeunes filles, à peine majeures ou dans la vingtaine, est de 25ans et plus.
Ces jeunes filles sont le visage de la nouvelle prostitution en vogue dans notre pays. Elles ont comme fait d’armes d’avoir mis les prostituées de yogo santé (prostitution classique) à la retraite. En effet, contrairement aux femmes de yogo santé, qui étaient d’un certain âge, ces jeunes filles sont encore jeunes et fraîches, avec des corps souvent qualifiés d’armesde séduction massive, qu’elles n’hésitent pas à exhiber sur les réseaux sociaux ou en pleine rue.
Pour dénicher le sugar daddy, qui subviendra à ses besoins financiers, ces jeunes filles fréquentent des coins chics et selects de la ville (hôtels, salon de thé, etc). Ces derniers n’étant pas très actifs sur les réseaux sociaux. Cette ruée vers le sugar daddy a souvent pour but de vivre une vie d’abondances dont elles ont été privées. Cela se matérialise par l’achat de téléphones et sacs de luxe, et la publication de leurs voyages sur les réseaux sociaux dans des endroits huppés dans un coin du monde.
Cette course effrénée vers le sugar daddy n’est pas sans risque. Entre les abus sexuels souvent perpétrés et les possibilités de contracter des maladies sexuellement transmissibles ou même des grossesses non désirées, nos jeunes sœurs, filles ne sont à l’abri de rien. .
Toutefois, c’est toute la société qui est à repenser, et chacun doit reconnaître sa part de responsabilité, que ce soit la cellule familiale, l’école et l’état.
La cellule familiale est la base de l’éducation d’un enfant, c’est à l’intérieur qu’on y inculque des valeurs aux jeunes filles. Pourtant, ce que l’on constate c’est qu’il y a une démission parentale. Les parents ne prennent plus vraiment le temps de sensibiliser les enfants sur la sexualité, l’amour de l’argent ou encore le danger des réseaux sociaux. Pire, dans certaines familles, l’on incite indirectement ou directement des jeunes filles à trouver un homme riche pour faire sortir la famille de la pauvreté.
En ce qui concerne le secteur éducatif, certains enseignants sont des adeptes des moyennes sexuellement transmissibles. Ou promettent des sommes d’argent à ces jeunes filles contre une passe.
La jeunesse est sacrée, disait feu OMAR BONGO ONDIMBA. Si on veut que nos jeunes filles et nos sœurs contribuent valablement au développement de notre pays, nous devons tous nous attaquer à ce fléau qui pervertit notre jeunesse, notre société.
Jessica-Paule N.