Résolument engagé dans la lutte contre la vie chère, le Gabon envisage réduire les droits de douanes de 23 produits de consommations importés. C’est du moins ce que prévoit la loi de finance 2022, ce taux de réduction s’appliquera aux produits dits de « première nécessité« .
« Dans le cadre de la préservation du pouvoir d’achat des ménages, il est institué à l’importation des produits dits “de première nécessité”, un taux global réduit de 5% », indique l’article 5 de la loi de finances.
De manière spécifique, il s’agit des pâtes alimentaires, des conserves de poissons, du riz, du lait, de la viande, du poisson et de la volaille. Mais aussi des cotis de porc, des cuisses et ailes de poulet, des maquereaux, des bars, du lait et de la crème de lait, les spaghettis sans œufs, des préparations pour l’alimentation des enfants, de la tomate double concentrée.
Ladite mesure permet aux importateurs de bénéficier d’un rabais dans le cadre de l’acheminement de leurs marchandises. Une manœuvre qui se répercute directement sur les prix des produits concernés dans les marchés, lesquels sont en augmentation depuis le début de la crise sanitaire.
