Libreville la capitale du Gabon, est depuis quelques années confrontée à une recrudescence des mendiants.
Centre Hospitalier de Libreville, carrefour Léon Mba ou encore la Gare routière, ils sont une vingtaines à s’accaparer les rues de la ville.
Une situation, qui dérange certains à cause de l’insalubrité occasionné par ses occupants illégaux.
« Les femmes qui sont installées de manière anarchique, c’est parce que aussi, les musulmans, non seulement ils salissent la ville, en plein espace urbain, ils pissent là avec leurs enfants et font leurs besoins sur le trottoir… tandis qu’ils n’ont pas le droit de se mettre là » a déclaré Yannick, un riverain.
Le 19 septembre 2019, les responsables de la commune de Libreville avaient échangé avec les autorités de la communauté musulmane de la ville, afin de mettre au point des stratégies visant à débarrasser les rues de la capitale des mendiants qui pullulent aux alentours des mosquées.
Assises à même le sol, sur une natte, un tricycle, soutenues par des béquilles ou accompagnées, parce que non-voyantes, ces personnes gagnent leur vie en récoltant l’aumône.
Elles trainent ainsi à longueur de journée près des mosquées et sur les trottoirs de certaines artères de la ville en quémandant.
Aucun d’entre eux n’a accepté répondre à nos questions, et certains nous l’on bien fait comprendre avec leurs parapluies pour se protéger de nos caméras et d’autres se sont abrités à l’intérieur de la mosquée pour échapper à notre micro.
Le phénomène entraine dans la rue des enfants de tout âge, transformés en professionnels de la marche ou en appât pour attirer les piétons à donner quelques pièces.
L’amplification de la présence des handicapés aux abords des mosquées et des grands carrefours est devenue un problème de conscience et d’insalubrité publique.
Une situation qui concerne notamment les ressortissants de l’Afrique de l’Ouest.
Une seule question se pose, doit-on laisser encore ces personnes continuer à occuper illégalement les trottoirs ?
