Réputé pour être un des trois classements des universités les plus réputés au monde, le classement annuel des universités publié par le cabinet Quacarelli Symonds a livré sa cuvée 2022. Sans surprise, l’université Omar Bongo du Gabon n’en fait pas partie. Lot de consolation aucune université de la sous-région n’en fait partie.
Sur les 1300 universités présentes dans ce classement 31 universités sont africaines : Afrique du Sud (9) Egypte (13) Tunisie (3) Ouganda (1) Kenya (1) Ghana (1) Soudan (2) Maroc (1)
Si certaines universités telles Dshang au Cameroun peut prétendre à une place dans un éventuel « TOP 5000 » l’élargissement de ce classement pourrait lui aussi ne pas faire les affaires du Gabon dont les universitaires font partis les plus discrets du continent en termes de publications scientifiques.
Or un des critères de ce type de classement est la qualité des publications académiques, mais aussi le taux d’insertion professionnelle des anciens étudiants. Sur ce second critère, avec ses mastères en psychologie, en anthropologie et en langues ibériques, l’université Omar Bongo est décrite comme une véritable fabrique à chômeurs d’où 80 % des étudiants sortiraient sans diplômes.
C’est d’ailleurs un sentiment partagé par beaucoup d’anciens étudiants de l’UOB, qui, souvent mal orientés depuis le lycée finissent dans des filières sans avenir pour un pays comme le Gabon. Un classement plus près des réalités locales serait sans doute celui des universités de la Communauté Économique de l’Afrique centrale (CEMAC) et même à ce niveau des doutes subsistent sur le rang que pourrait occuper la première université publique du Gabon.
