Face à d’énormes difficultés financières du fait de la lenteur dans le paiement de la subvention, la société Trans’urb envisage mettre un terme à la gratuité des transports en commun pour combler les déficits. C’est ce qui ressort d’une rencontre tenue le 19 mai dernier entre le ministre des Transports, Brice Constant Paillat, et le directeur général, Joël Lehman Sandoungout.
« Nous observons des ralentissements dans les décaissements pour notre subvention. En effet, l’absence de subvention conséquente a pour impacts directs l’impossibilité d’achat des pièces détachées pour les bus, l’absence de bases techniques adéquates pour une maintenance optimale des engins et pour le renforcement des personnels techniques pour ne citer que ceux-là. Nous savons pouvoir compter sur le gouvernement pour faire le nécessaire afin de pallier cet état de fait » à expliqué le directeur général, de Trans’urb.
Lancée en avril 2020 en pleine crise de coronavirus, Trans’urb avait pour mission de transporter gratuitement les populations dans le Grand-Libreville, dans le cadre de la riposte sanitaire. Une mesure qui avait été prolongée malgré la levée de toutes les mesures prises dans le cadre de cette lutte. Seulement, plusieurs mois après, la société souffre des lenteurs administratives ayant des répercussions sur le plan opérationnel.