Même si elle n’est pas du canyon qui se forme à quelques mètres de son siège, il s’agit pour certains d’un comble qu’une dégradation de cet envergure perdure devant le siège d’une entreprise de travaux publics dont le slogan a été pendant plusieurs années « avec Colas la route avance »
L’idée ici n’est pas de faire le procès de Colas Gabon, car si procès il y a à faire, ce ne sera pas celui de Colas Gabon, mais plutôt celui des autorités gabonaises en charge de l’entretien des routes. Ces dernières semblent vivre dans un autre pays pour ne pas voir ces trous béants qui mettent chaque jour en danger la vie de plusieurs centaines d’usagers.
Dans le cas du « Trou de Colas » ou de « Bernabé » selon le nom qui lui est donné il s’agit d’une véritable grotte d’environ 1 mètre de profondeur sur 2 de large qui a déjà fait de nombreux dommages matériels, avec heureusement aucune victime humaine.
Peut-être qu’il s’agit là de la ligne rouge qui fera sortir de leur sommeil les experts de la DIRECTION GENERALE DE L’ENTRETIEN DES ROUTES ET AERODROMES.
A Libreville la persistance de certaines détériorations des voies et ouvrages publics peut laisser penser qu’il n’existe dans l’administration Gabonaise aucune personne en charge de ces problématiques.
Quant au Trou de Colas il continue sa lente mission de destruction d’une partie de cette voie vitale, qui pourrait être coupée en deux si rien n’est fait.
