Le spectacle est désolant. Une odeur d’oeufs pourris. Des centaines de silures flottent à la surface de la rivière de la palmeraie de Mboukou, à 18 kilomètres de Mouila.
»C’était horrible. L’odeur nauséabonde », raconte une résidente du village Mboukou, qui a découvert les silures morts sur l’affluent du fleuve Ngounié.
C’est un nouveau rebondissement. Le phénomène des poissons morts étend son empreinte dans la Ngounié, après sa tragédie dans le Moyen-Ogooué et l’Ogooué-Martime.
La société Olam, serait accusée d’avoir pollué accidentellement apporte un démenti formel.
»C’est une situation gênante pour notre entreprise qui a une image de marque à défendre. Nous sommes davantage gênés par les publications qui pullulent sur les réseaux sociaux’‘, regrette Cédric Bouissi, responsable CRS d’Olam Palm.
Face à ce nouveau scandale, le directeur de l’Institut national supérieur d’agronomie et de biotechnologie a été sollicité.
»Les silures sont tous morts. On a fait des prélèvements pour en faire des analyses sur la qualité physicochimique de l’eau pour trouver la raison », précise le Pr Alain Souza, directeur de l’INSAB.
Pamphil EBO