Selon des informations recueillies par le très informé média panafricain « Jeune Afrique », Sylvia et Noureddin Bongo, anciennement incarcérés à la prison centrale de Libreville, auraient été transférés vers un « lieu tenu secret ». Initialement détenus à « Sans famille », mère et fils sont actuellement retenus dans une villa située dans la capitale gabonaise.
Cette décision serait intervenu après une médiation menée par le président bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embaló, lors de sa visite à Libreville les 27 et 28 décembre derniers. Le chef d’État bissau-guinéen aurait joué le rôle de médiateur entre les nouvelles autorités gabonaises et la famille Bongo. Lors d’un point de presse, le président Embaló a appelé la communauté internationale à soutenir la transition au Gabon.
Le transfert de Sylvia et Noureddin Bongo vers un lieu non divulgué soulève des interrogations sur les raisons de ce changement et sur les conditions de leur détention. Les autorités gabonaises n’ont pas encore commenté publiquement cette information.
Selon le même média « le président bissau-guinéen s’est également enquis de la situation des autres membres de la famille Bongo, plus particulièrement de l’ancienne première dame, Sylvia Bongo Ondimba, et de son fils, Noureddin Bongo-Valentin. L’objectif de cette mission de bons offices était d’obtenir que l’ensemble de la famille puisse quitter le Gabon. »
Le média panafricain précise « détenus dans une villa de Libreville, ils ne peuvent communiquer avec leur famille. Tout comme ABO, ils sont privés de la possibilité de correspondre avec leurs conseils. Ils n’ont pu voir leur avocate gabonaise qu’une seule fois. »
