La pénurie de gaz observée ces derniers temps dans les villes de l’intérieur du pays notamment à Franceville, à Makoukou, à Koulamoutou et à Tchibanga, est principalement due à l’état de dégradation avancée de la route nationale 1. La reprise des travaux entre le PK59 et le PK80, au niveau d’Andeme devrait mettre fin au calvaire des populations.
Difficile de se procurer ces derniers temps une bouteille de gaz à Franceville, dans le chef-lieu de la province du Haut-Ogooué, à Koulamoutou, dans l’Ogooué-Lolo, et dans la Nyanga.
Les opérateurs économiques qui ravitaillent ces localités en gaz utilisent surtout la route au lieu du train. Cette situation complique la situation des familles surtout à l’heure de cuisiner les repas. Les populations sont obligées de faire recours au feu de bois. Des décisions stratégiques sont attendues de la part des opérateurs économiques du secteur gaz butane de façon à ce qu’ils aménagent des stocks de gaz butane beaucoup plus importants. À l’approche des fêtes de fin d’année, cela pourrait sécuriser leurs approvisionnements ainsi que leurs clientèles.
Pour résoudre ces situations, la Société Gabonaise d’Entreposage des Produits Pétroliers (SGEPP), a construit en 2018, un nouveau sarcophage, intégrant deux cigares de gaz butane d’une capacité de 400 m³ chacun. Un chantier qui a coûté 5,5 milliards de francs CFA, et qui doit permettre de pallier à la carence en gaz butane dans le pays. Il s’agit de garantir au Gabon un stock commercial, un stock de sécurité (pour parer aux ruptures) et un stock stratégique.
Pamphil EBO