La localité de Bongolo, dans la province de la Ngounié, est confrontée à d’interminables délestages, occasionnés par les appareils de la centrale hydroélectrique. Ces équipements sont restés 10 ans sans entretien. Construit en 1992, l’ouvrage vétuste tourne à la moitié de sa puissance.
Le directeur général de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG), Alain Patrick Kouma, s’est rendu à Bongolo, afin d’évaluer l’ampleur du travail à faire pour remettre à neuf cette centrale hydroélectrique. » Les travaux de réhabilitation de cette centrale vont durer 2 ans et vont consister à remettre en bon état tous les organes de sécurité et de sécurisation des turbines. Toutes les 5 turbines seront remplacées par des turbines neuves. Et d’ici à 2 ans, à la fin des travaux, nous aurons une usine complètement neuve ayant retrouvé sa puissance de 5 mégawatts », a déclaré Alain Patrick Kouma.
L’usine de Bongolo qui a été construite en 1992, se trouve aujourd’hui dans un état de vétusté avancé. » Ce site a une puissance nominale de 5 mégawatts. Et aujourd’hui cette puissance nominale est réduite pratiquement de moitié à cause d’une situation simple. Ce groupe hydroélectrique n’a pas fait l’objet d’entretien et de révision majeure depuis 10 ans ».
Ces travaux de réhabilitation vont coûter près de 7 milliards de FCFA à la SEEG. Ils s’inscrivent dans le plan d’urgence 2020 de la SEEG, et vont améliorer la desserte en électricité de Bongolo.
Pamphil EBO
