15 ANS DE PRISON POUR TOUTE TRANSMISSION VOLONTAIRE DU VIH

Le nouveau Code pénal gabonais présente plusieurs innovations. Si certains de ses articles retiennent plus d’attention que d’autres, c’est sans doute en raison du fort relais et de la surmédiatisation de ceux-ci. Le titre 12 du nouveau Code pénal, relatif à la mise en danger d’autrui est l’une des nouvelles mesures punitives contenues dans ce livre de loi. Les personnes atteintes de VIH qui mettront en danger la vie d’autrui seront passibles d’emprisonnement.

Ce nouveau Code pénal dispose en son article 249 que “Quiconque se sachant atteint par le VIH ou atteint de toute autre affection transmissible de nature à mettre gravement en danger la vie ou la santé d’autrui, contamine sciemment autrui, est puni de quinze ans de réclusion criminelle et d’une amende de 20.000.000 de francs au plus.”

De ce fait, les séropositifs doivent prendre leurs dispositions afin de ne pas propager la maladie. Les histoires des personnes contaminées par d’autres personnes insouciantes sont légion. Cette loi pourrait contribuer à la diminution du nombre de contaminations. En plus du VIH, cette loi s’appliquerait à d’autres maladies.

En plein état de catastrophe sanitaire, alors que la pandémie du coronavirus décime de milliers de patients qui souffrent de comorbidité à travers le monde, cette loi pourrait s’appliquer à toutes les personnes atteintes de la covid-19 qui exposent celles ayant des maladies chroniques, qui sont les plus vulnérables face à la maladie. Car si l’on considère le caractère de la mise en danger prévu par le titre 12 dudit Code pénal, les personnes atteintes par le SARS COV2, qui ne respectent pas les gestes barrières contribuent à la prolifération de la pandémie et à la mise en danger des personnes qui souffrent des comorbidités.

Freddy MOUSSOUNDA

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