« Cela faisait 10 ans dans certains quartiers, 20 ans dans d’autres et même beaucoup plus, où il n’y avait ni eau ni électricité. Ce que les Gabonais attendent ce ne sont pas des miracles. Ils attendent qu’on leur apporte de l’eau, de l’électricité, qu’on leur trouve des solutions », a déclaré Alain Claude Bilie-By-Nze, ministre de l’Energie et des ressources hydrauliques. Le gouvernement est donc passé de la parole à l’acte conformément à l’objectif 19 du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE) qui vise à garantir aux populations l’accès à l’eau potable. Le retour de ces services sociaux de base est aussi un nouveau moyen d’améliorer la lutte contre la progression de la covid-19 dans cette localité.
Plusieurs villes du Gabon manquent encore d’eau potable. L’objectif des plus hautes autorités du pays est d’inverser la situation et d’offrir le précieux liquide à toute la population du pays. C’est en ce sens que le cri de cœur de la population de Ndjolé, a été entendu par ces plus hautes autorités. L’insécurité qui régnait dans les quartiers plongés auparavant dans l’obscurité va être diminuée. Ce que confirme Justin Nze Bekale, directeur général du Conseil national de l’eau et de l’électricité (CNEE). « Une grande partie de la ville était dans l’obscurité et depuis l’arrivée de l’eau et de l’électricité, de jour en jour es progressive. Dans plusieurs quartiers de Ndjolé, il y a de la lumière. C’est pour dire la satisfaction du travail qui a été accompli. Les travaux vont continuer pour qu’une grande partie de la ville de Ndjolé, soit bien éclairée », a indiqué le directeur général de la CNEE.
Pamphil EBO
