Depuis le début de la crise sanitaire qui touche actuellement le monde dû au nouveau coronavirus dit Covid-19, les autorités gabonaises ont multiplié les mesures afin de contenir la pandémie. Des mesures qui ont été renforcées chaque jour face à l’évolution de la crise au niveau national. Selon les dispositions du Code pénal gabonais, les personnes réfractaires pourraient prendre jusqu’à 5ans d’emprisonnement et payer 5millions d’amendes.
L’article 384 dudit code dispose en son alinéa premier que « Quiconque expose directement autrui à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente par la violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement, est puni d’un emprisonnement de cinq ans au plus et d’une amende de 5.000.000 FCFA au plus. ». Le virus ne se balade pas, ce sont les hommes qui le déplacent et par conséquent mettent en danger la santé des autres personnes. Pour limiter le risques de propagation du virus le gouvernement a pris des mesures allant dans le sens de la réduction des déplacements, au confinement partiel. Il va sans dire que les personnes qui refuseraient de se plier à ces mesures paieront le prix fort.
En ce qui concerne les entreprises telles que les commerces de proximité, autres Bars et boîtes de nuit qui ne se plieraient pas aux exigences le même article dispose à l’alinéa 2 que « Les personnes morales déclarées responsables pénalement, dans les conditions prévues à l’alinéa ci‐dessus sont punies d’une amende de 30.000.000 FCFA au plus, outre les peines complémentaires prévues à l’article 98 du présent Code. » .
La désobéissance étant souvent l’apanage de quelques individus, il semble opportun de rappeler que ces dispositions prévues par le Code pénal gabonais s’appliqueront à tous ceux qui n’auront pas respectés les consignes données en cette période de crise sanitaire d’envergure mondiale. Comme nous l’enseigne un célèbre proverbe latin « Dura lex, sed lex » ( la loi est dure, mais c’est la loi Ndlr )
Freddy Moussounda