ABA’A MINKO AFFIRME AVOIR MIS EN PLACE TOUT UN SCÉNARIO

Ouvert le lundi 8 juin 2020 à Libreville, le procès de Rolland Désiré Aba’a Minko se poursuit ce mardi 9 juin. Au premier jour du procès, l’accusé a décliné les motivations de son acte et a jugé de canular stratégique les faits du 16 juin 2017, afin d’attirer l’attention.

Rolland Désiré Aba’a Minko avait menacé de faire exploser les bâtiments publics, si le président Ali Bongo Ondimba ne démissionnait pas. Lors de sa comparution hier, il a affirmé avoir agit « en citoyen aimant son pays et prêt à mourir pour lui, ce sont les accords léonins de la France et le Gabon », rapporte l’Union. Selon lui, il était question d’attirer l’attention des autorités sur l’arrivée d’une nouvelle génération de dirigeants et que les accords qui aliènent le Gabon et qui favorisent ces autorités occidentales doivent cesser forcément.

En ce qui concerne les faits du 17 juin 2017 qui constituent l’essence de sa comparution devant la cour criminelle, l’homme la définit comme un canular politique. Pour lui il s’agissait d’une stratégie de communication ciblée appelée « Arête de poisson », afin de faire croire aux autorités françaises qu’une menace réelle pesait sur elles.

La journée du mardi 9 juin 2020 devrait permettre d’être situé sur le verdict réservé à l’homme, candidat à la présidentielle d’août 2016, qui s’était ensuite désisté au profit de l’opposant Jean Ping. Inculpé pour atteinte à l’autorité, au crédit et à la sureté de l’État, il a été placé en en détention le 27 juin 2017.

Livraison
Urban FM