Dans un communiqué paru dans le quotidien ‘’L’Union’’ du 31 août 2020, la Société Gabonaise de sépultures (GABOSEP) appelle les familles des défunts dont les corps se trouvent dans leurs chambres froides, à bien vouloir venir les identifier. Il s’agit de 29 dépouilles, dont certaines ont été déposées depuis 2018.
Plusieurs corps ont été abandonnés au sein de la GABOSEP. Il s’agit précisément de 19 corps de sexe masculin et de 10 corps de sexe féminin, dont certains ont été déposés depuis deux ans déjà. On retrouve des dépouilles d’indigents, de malades mentaux, et, en général, celles déposées par des familles. Une situation qui agace la société. « Lorsque les familles déposent chez nous leurs membres décédés, nous nous accordons sur les services funéraires à administrer à la dépouille. Mais quand vient le moment de lancer la procédure de retrait de celle-ci, les parents se rétractent, ils sont injoignables au téléphone, ou disent ne pas être responsables », déclare la GABOSEP.
La GABOSEP précise que le ramassage des personnes sans ressource et des malades mentaux se fait dans le cadre d’un partenariat avec la mairie de Libreville. De plus, la GABOSEP ajoute qu’elles ne peuvent pas décider unilatéralement de se débarrasser d’une dépouille. Elle est soumise à une procédure légale.
Maxime OWONO
