Dialogue national : Une alliance entre christianisme et traditions pour restaurer les institutions

Dans quelques jours, le Gabon va ouvrir un dialogue national d’une envergure historique, avec la participation accrue des défenseurs des rites et traditions du pays. Officiellement annoncé pour le 1er avril prochain, le comité d’organisation de ce dialogue intégrera 10 membres représentant cette communauté. Un d’entre eux a déjà été désigné vice-président du comité d’organisation. 

Cette décision marque un tournant sans précédent dans l’implication des traditions dans les affaires nationales. Sous l’égide du ministère de la Culture, le gouvernement gabonais a réservé ces postes pour garantir une représentation équilibrée et inclusive lors de ces assises cruciales pour l’avenir du pays.

Lors d’une réception le 1er mars, le Dr André Jacques Augand a souligné l’importance de cette décision. Il a également révélé que Melviva Benga Bengone, une figure respectée et engagée de la communauté, avait été désignée pour occuper le poste de vice-présidente du comité d’organisation. Aux côtés de Monseigneur Jean Patrick Iba-Ba, archevêque métropolitain de Libreville et président du dialogue national, elle incarnera la voix des traditions gabonaises dans ces débats cruciaux.

Melviva Benga Bengone, communicatrice transitionnelle et présidente de l’Identité Culturelle Africaine (ICA), est reconnue pour son engagement indéfectible envers la préservation des traditions et la promotion de la cause féminine. Son rôle dans le comité d’organisation promet d’apporter une perspective unique et précieuse à ces discussions nationales.

Le dialogue national du Gabon s’annonce ainsi comme une tribune inclusive, où les voix de toutes les composantes de la société seront entendues. La participation des défenseurs des rites et traditions du pays témoigne de la volonté du gouvernement de refléter la diversité culturelle et de garantir une représentation authentique des valeurs fondamentales de la nation.

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