Après une année 2020 très difficile, marquée par la pression de la crise du coronavirus sur le pouvoir d’achat des ménages et la privation des libertés, les festivités marquant la fin d’année 2021 ont un vent de souplesse.
Un vent de fête souffle au Gabon. Si le phénomène est mondial, cela fait plus d’un an que les Gabonais n’avaient pas renoué avec ce type de célébration.
En 2020, au plus fort de l’entrée dans la nouvelle année, les bars, restaurants et snack-bars étaient fermés. Sans parler des déplacements limités au plus essentiel, sous la contrainte du couvre feu de 18 heures à 6 heures 00.
Plus qu’en province, à Libreville nombreux sont ceux qui se souviennent encore de cette phase difficile durant laquelle chacun avait célébré le passage vers la nouvelle année cloîtré chez-soi. « C’était une expérience nouvelle mais très difficile à vivre surtout lorsque vos moyens étaient limités », a fait remarquer Thérence N. résidant dans les PK.
A la différence de 2020, l’année 2021 qui s’achève dans quelques jours est peut-être porteuse d’espoir. Sur le plan économique, la recession à laissé place à la reprise. Il en va de même pour les contraintes imposées par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la pandémie de coronavirus.
Les déplacements sont plus souples malgré la contrainte du couvre-feu qui est passé à 21h. La reprise des activités des loisirs tels que les bars, restaurants et boîtes de nuit permettent aux Gabonais de renouer avec leurs vieilles habitudes. « Il faut reconnaître que depuis 2021, les choses ont quand même changé. Les déplacements et les loisirs sont moins difficiles qu’au commencement de cette crise », estime Nathalya M. habitant au quartier Nzeng-Ayong.
Avec les nouvelles mesures de riposte re-précisées le 13 décembre passé à Arambo, quoique controversées, le gouvernement veut assouplir les contraintes tout en voulant offrir une bouffée d’oxygène à l’économie.
C’est à croire qu’un vent nouveau dans la perspective des libertés individuelles, collectives et dans la reprise économique guette le pays. Même si le vent d’alerte du variant Omicron invite à faire toujours attention et à respecter les gestes barrières.
SL
