Dans la foulée de la célébration de la fin d’année 2021, les Gabonais ne dérogent pas à cette tradition mondiale. Au rendez-vous de celle-ci, la cherté de la vie, qui, malgré l’engouement autour de ces célébrations, fausse dans une moindre mesure les calculs des uns et des autres.
Entre des cadeaux dédiés principalement aux enfants qui n’étaient pas à la portée de toutes les bourses et les prix élevés des produits de base, très prisés en cette période des fêtes, la cherté de la vie n’a pas été loin des célébrations marquant la fin de l’année 2021.
Ce phénomène qui prend sa source au niveau mondial avec la crise qu’enregistre le secteur du transport, est cependant de nature à affecter le pouvoir d’achat des ménages qui, en plus de la crise économique issue de la crise sanitaire, doivent aussi faire face aux tensions inflationnistes.
C’est d’ailleurs conscient de cette réalité que le ministère du Commerce a lancé le 22 décembre dernier, une foire alimentaire censée juguler l’accès des populations vulnérables, aux produits de base tels que le sucre, l’huile, le sel, du savon et bien d’autres produits vendus à petit prix.
« Les conséquences de la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19 se sont, entre autres, traduites par une augmentation des prix de produits de première nécessité de consommation courante », laissait entendre Hugues Mbadinga Madiya lors du lancement de cette foire qui s’achève le 2 janvier.
Conséquence, cela a affecté le panier de la ménagère. Pour bien comprendre ce problème, il suffit de faire un tour dans les marchés pour constater la réalité de la flambée des prix des produits où l’huile, dont le litre s’échange à 1500 francs CFA à connu un d’environ 30 à 40% de sa valeur de base.
Alors malgré la souplesse qu’implique cette célébration, en comparaison à celle de 2020, la cherté de la vie s’illustre comme une aiguille dans la poche des ménages.
SL
