Des avis mitigées et une salve de soutiens. C’est le bilan à date de ce qu’il convient désormais d’appeler « la prophétie de la grossesse miraculeuse ». Depuis le 1er septembre, le prophète Emmanuel Ndzoma est gardé à vue dans les locaux de la direction générale de la documentation et de l’immigration (DGDI).
Son interpellation suscite depuis l’émoi de la communauté chrétienne. L’homme de Dieu reçoit de sa cellule, un tollé de soutiens de la part de ses fidèles, et d’autres leaders religieux qui n’hésitent pas à monter au créneau demandant la libération sans délai du prophète.
Une échographie pour clore les débats?
C’est sans doute l’ultime solution, celle présentée par une partie de l’opinion qui pense que pour faire la lumière sur cette affaire, la femme ayant bénéficié de cette gestation miraculeuse, doit faire une échographie pour confirmer qu’elle porte en elle les fruits d’un miracle dont l’évolution prénatale est estimée à trois mois.
Dans tous les cas le dossier suit son cours. L’homme de Dieu ayant passé le week-end en garde à vue devrait en toute logique être présenté devant le procureur en ce début de semaine.
