AIRES PROTEGÉES : MARC ONA ESSANGUI TACLE L’UICN

Depuis qu’il a reçu en avril 2009 le prix Goldman, les prises de position de Marc Ona Essangui sur les questions environnementales font autorité. C’est d’ailleurs cette aura qui permet à l’homme de passer de partisan politique à défenseur des droits en un claquement de doigts et au grès des intérêts de la problématique en face.


Alors que le Rwanda accueille le premier congrès africain des aires protégées auquel participe activement le Gabon, le défenseur de l’environnement a taclé l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), une association internationale de protection de la biodiversité qui a été récemment « cadeautée » de la fabuleuse somme de 23 milliards de FCFA par le milliardaire Jeff Bezos.


Sur le réseau social Twitter, le prix Goldman a déclaré qu’ « Imaginer les aires protégées en Afrique sans associer les autochtones à la réflexion n’est que colonialisme vert. » Une attaque similaire à celle qu’il avait faite contre le groupe Olam avant de finir par vanter,  aux côtés de Mays Mouissi, quelques millions de FCFA plus tard, les mérites de « l’impact environnemental du groupe singapouriens au Gabon »

S’il est vrai que les populations autochtones ne sauraient être mises à l’écart de la réflexion entourant la biodiversité de leurs lieux de vies, il est surtout vrai que ces dernières se passeraient volontiers d’avoir Marc Ona Essangui pour porte-voix. L’UICN gagnerait donc à identifier dans les communautés autochtones les projets permettront de rendre la protection de la biodiversité encore plus inclusive.

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