Evincé de la présidence de la République en avril 2018, Alfred Edmond Nziengui Madoungou, a été arrêté ce week-end, pour des raisons que la presse ignore. Il y a six ans, 5 de ses proches avaient été inculpés au tribunal de Mouila pour assassinat avec prélèvement d’organes humains. Les causes de son arrestation restent inexactes
D’abord répandue dans les réseaux sociaux, l’annonce de l’arrestation de l’ancien proche de Maixent Accrombessi et conseiller à la présidence de la République, a été confirmée par diverses sources. En 2014, cinq de ses proches avaient été inculpés au tribunal de Mouila pour « association de malfaiteurs et assassinat avec prélèvement d’organes humains ». Il n’avait pas été mis en cause dans cette affaire, mais de simples soupçons avaient pesé sur lui.
Cadre du Parti Démocratique Gabonais (PDG), Alfred Edmond Nziengui Madoungou, est très connu dans le 1er siège du département de l’Ogoulou avec Mimongo comme chef-lieu.
Depuis quelques jours, des rumeurs d’enlèvements d’enfants, dont les organes serviraient dans des crimes rituels, ont resurgi dans la capitale gabonaise provoquant des lynchages, vendredi 24 janvier 2020.
Confondus à des ravisseurs d’enfants, deux compatriotes, battus à mort par une foule manipulée, ont perdu la vie. L’enlèvement à une dizaine de kilomètres de Bitam, de Rinaldi Abagha, un jeune garçon de 3 ans, est interprété comme un retour aux crimes rituels.
A ce jour dans tout le territoire, selon le gouvernement, aucun enlèvement d’enfant n’a pourtant été signalé ni dans les services de police ni dans ceux de la gendarmerie.
Pamphil EBO