Réunis le samedi 31 août 2019 à Angondjé, dans la commune d’Akanda, les résidents de la cité Alhambra, ont contesté les nouvelles modalités du nouveau recensement. Lequel se tiendra du 2 au 31 septembre 2019. Les résidents l’ont fait savoir à l’hebdomadaire Gabon Matin, dans sa parution du lundi 2 août 2019.
La note du Centre technique de l’habitat, organe du ministère de l’Habitat, n’a pas été bien accueillie par les résidents de la cité Alhambra. Premièrement, elle annonce que chaque ménage devra débourser la somme de 50.000 Fcfa. Deuxièmement, le Centre technique explique qu’une nouvelle Commission d’attribution des logements sera mise en place. Les résidents s’insurgent. Car ils avaient déjà eu à participer à un tirage au sort dans le passé, organisé par l’ancien gestionnaire du site, la Société nationale des logements sociaux (SNLS). Ladite société a été remplacée depuis lors par la Société nationale immobilière (SNI).
Les résidents actuels ne comprennent pas pourquoi le ministère de l’Habitat a confié la gestion desdits logements au Centre technique de l’habitat. Ils en appellent à l’intervention du président de la République. « Nous sommes le patrimoine immobilier de l’Etat depuis 2017. Nous ne comprenons donc pas pourquoi une nouvelle autorité au sein du ministère de l’Habitat vienne tout remettre à plat. Les habitants d’Alhambra vivent dans une incertitude nouvelle, contrairement à ceux d’autres cité comme ceux de la Cité Amissa. Nous remettons en cause la Commission d’attribution et le mode opératoire. Aussi, nous appelons à l’arbitrage du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba », a déclaré un résident.
Les résidents de la cité Alhambra ont profité de la venue des médias pour se plaindre de la voirie qui est défectueuse, mais aussi de l’addiction d’eau qui est en panne, et des problèmes d’électricité.
Maxime OWONO
