Au courant du mois de mars, La Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale CNAMGS a payé 30 milliards de franc CFA à ses prestataires publics et privés et exige accueil et service de qualité envers ses assurés.
Sur les 30 milliards payés pour le compte de l’année 2018, 34% ont été octroyés aux partenaires publics, 29 % aux privés et 37 % ont été affectés pour les médicaments.
En contrepartie la CNAMGS exige une amélioration de l’accueil, des prestations les pharmacies, les cabinets et les cliniques et la mise aux normes du cadre de travail. La CNAMGS rappelle à travers cette attention particulière, ses valeurs qui consistent à savoir donner un sens à la solidarité. C’est pourquoi elle privilégie la sensibilisation de ses partenaires avant les sanctions, voire la cessation des partenariats.
Parmi les maux décriés la tendance d’un guichet unique pour les assurés CNAMS dans certaines pharmacies, les longues attentes de ces assurés dans la prescription régulière des princeps (molécules originales) plus chers au détriment des génériques soumis beaucoup moins chers. Il est aussi reproché aux pharmacies de ne pas servir tous les médicaments inscrits dans l’ordonnance alors qu’ils sont tous payés par l’assurance.
La CNAMGS a récemment participé à l’opération de contrôle et de fermeture définitive ou partielle des structures sanitaires en dessous des normes, à Libreville. Une opération en collaboration avec les ministères de la Santé, de l’Intérieur, de la défense nationale et de la Justice qui a vu la fermeture définitive de 31 mouroirs.
Rhona Charline M’WENKONDET