ASSURANCES : DESTRUCTION DES BIENS PUBLICS QUI DOIT PAYER L’ADDITION ?

Le 26 avril 2019, la direction générale des assurances (DNA) recevait les assurances et les forces de police, en ligne de mire, un partenariat avec les assureurs pour la prise en charge des frais de réparation des biens publics détruits lors des accidents de circulation.

Force est de constater que cette belle ambition n’a pas franchi l’étape du vœu pieu du côté de la DNA. En effet depuis 2019, le nombre de lampadaires, feux de signalisation, glissière de sécurité abattue par les chauffards gabonais ne cesse d’augmenter. C’est à croire que les chauffards se passent le mot pour savoir qui sera le premier à détruire les nouvelles installations.

Installées il y a quelques semaines, plusieurs glissières de sécurité installées au bord de mer ont déjà été détruites, des accidents involontaires qui n’exemptent pas leurs auteurs de la responsabilité de payer pour la casse.

Pourtant en 2019, Olivier Mebiame Assame alors directeur général des assurances déclarait : «Il est plus que temps que les assureurs qui garantissent la responsabilité civile de ces véhicules qui endommagent les biens publics, prennent en charge les réparations » déclarait Olivier Mebiame Assame, alors directeur général des assurances.

Qu’est donc devenue cette ambition au moment où au fur et à mesure que les pouvoirs publics tentent d’embellir la ville certains usagers, avec une régularité qui frise le complot continuer d’abattre des lampadaires feux de signalisation, etc. L’Etat, doit-il continuer à payer pour les casseurs ?

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