L’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) a suspendu, à titre conservatoire, le 14 mars, l’exploitation des Boeing 737 Max dans l’espace aérien gabonais, suite au crash d’un Boeing d’Ethiopian Airlines reliant Addis-Abeba à Nairobi le 10 mars.
C’est pour éviter au Gabon une catastrophe, que l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) a interdit aux Boeing 737 Max, le survol de l’espace aérien national, au lendemain du crash d’un Boeing 737 Max de la compagnie Ethiopian Airlines, reliant Addis-Abeba à Nairobi (Kenya) et qui a fait 157 morts.
Cette mesure conservatoire s’aligne sur celle des pays européens et asiatiques et plus particulièrement de la Chine, marché aéronautique à la plus forte croissance qui avait immédiatement pris la décision d’interdire de vol cet appareil de l’avionneur américain. Le président américain Donald Trump a dû se résoudre à la même décision, en interdisant les 737 MAX8 et 737 MAX 9.
L’analyse des boîtes noires du Boeing 737 MAX d’Ethiopian Airlines commence, ce vendredi 15 mars, en France pour tenter de dévoiler le scénario de l’accident. Le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) a été choisi par l’Ethiopie car réputé pour la lecture des cartes mémoire des enregistreurs de vols.
Marianne IWANY