BANQUE : LE GROUPE BGFI REVENDIQUE HUIT RÉGULATEURS FINANCIERS

Huit régulateurs financiers entre l’Afrique et l’Europe veillent au respect des procédures bancaires pour le compte de BGFI Groupe. Pour le Gabonais Henri-Claude Oyima, président directeur général (PDG) du groupe, ce dispositif soumet la banque à des obligations strictes en matière de transactions.

Le groupe BGFI jouit d’un solide dispositif de surveillance bancaire. C’est en toile de fond ce qu’il faut retenir de l’interview accordée par le PDG de ce groupe, Henri-Claude Oyima au journaliste congolais Jean-Marie Kassamba.

L’interview fait suite à l’affaire « Congo Hold-Up » mise en évidence par un consortium des journalistes d’investigation étrangers et révélant les dessous d’un détournement de 138 millions de dollars à BGFI RDC. L’enquête pointe du doigt l’ancien président de la RDC Joseph Kabila et ses proches, suite aux transactions jugées douteuses effectuées au sein de cette banque.

A demi- mot, pour Henri-Claude Oyima, il presqu’impossible qu’un tel « Hold-up » ait pu se produire. « Notre groupe est soumis à huit régulateurs » entre l’Afrique et l’Europe a-t-il expliqué. Ces régulateurs veillent au respect par la banque, des procédures bancaires applicables en fonction des zones géographiques.

La présence de ce dispositif de régulateurs impact aussi directement ou indirectement la politique bancaire, la stratégie et l’organisation de la BGFI. Ce, dans la mesure où « la banque vit dans un environnement très surveillé ». Une façon pour Henri-Claude Oyima de faire entendre que tout est surveillé au sein du groupe bancaire qu’il dirige.

« Rien ne peut échapper à un régulateur. Je me garderai de tout commentaire, puisque la procédure judiciaire suit son cours. Celle-ci rétablira la vérité en termes de responsabilité », estime Henri-Claude Oyima.

SL

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