Sommé de payer 90 milliards de FCFA au groupe de BTP Santullo, par la chambre de commerce internationale de Paris, le Gabon s’apprête à répondre à la main tendue de Génève pour résoudre le problème. Une coopération qui ne serait pas du goût de certaines personnalités gabonaises, dont Brice Laccruche Alihanga, ex- Directeur de cabinet de président de la république, rapporte jeune Afrique.
Pourquoi Brice Laccruche Alihanga serait-il réticent à l’issue de secours que propose le parquet fédéral de Génève ? L’interrogation vaut son pesant d’or, lorsque l’on sait que l’ex-directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba était encore à la tête de la BGFI Bank Gabon, au moment où le scandale éclatait, rapporte Jeune Afrique. La banque avait fait l’objet d’opérations menées par Guido Santullo. Ces opérations avaient été jugées suspectes par les enquêteurs gabonais.
Si cette interrogation s’avérait vraie, cela ne ferait qu’alourdir les charges qui pèsent sur Brice Laccruche Alihanga. Déjà épinglé pour des faits présumés de détournements, blanchiments d’argent et concussion, l’homme devrait être déféré ce vendredi 13 décembre 2019, devant le parquet de Libreville, ainsi que trois autres ex-ministres. Il s’agit de Roger Owono Mba, Tony Ondo Mba et Noël Mboumba.