BUNKER RASÉ, DEALERS DÉPLACÉS

Les murs du tristement célèbre ‘’Bunker’’, dans l’enceinte de l’Université Omar Bongo (UOB), sont tombés il y a quelques jours.

Mais la vente de produits illicites qui s’y opéraient ne s’arrêtera pas de sitôt car en détruisant ce bâtiment, le mal n’est pas encore coupé à la racine. Selon certains étudiants, les vendeurs de drogues ne sont pas prêts à laisser aussi vite un business aussi lucratif. Le kobolo, le chanvre indien et d’autres substances sont autant de produits prisés par une jeunesse qui ne cesse de se détruire chaque jour.


Les témoignages recueillis dans le campus laissent présager que les trafiquants iront s’installer dans d’autres endroits. « Il fallait achever le bâtiment, mais les gars du Bunker iront s’installer ailleurs », s’exclamait un étudiant lors de la descente du Premier ministre à l’UOB. D’autres affirment que ces dealers « élisent progressivement domicile dans un pavillon inachevé situé vers le groupement de bars “Chez Mackjoss” ». Si cela est avéré, le problème est donc loin d’avoir été résolu.


D’aucuns pensent par contre que l’idée d’intégrer au sein de l’établissement une « police universitaire » freinera ces activités interdites par la loi, et fera disparaitre l’insécurité. « Pour mettre fin à tous ces dérapages, il faut des policiers au sein de l’université. Les endroits pour vendre ou consommer de la drogue sans être vu ne manquent pas à l’UOB », assure Fabrice, un étudiant à l’Université Omar Bongo.


Maxime OWONO

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