CABALE CONTRE SANGEL : L’AGASA DÉSAVOUE LA MAIRIE DE LIBREVILLE




Dans un communiqué rendu public mardi soir, Alia Maeva Bongo Ondimba, la directrice générale de l’agence gabonaise de sécurité alimentaire ( AGASA)  a rappelé que son administration était la seule compétente sur le territoire gabonais a effectuer tous types de contrôles sur les aliments importés et exportés mis sur le marché.



La mairie de Libreville ne disposant d’aucune autorité ou compétences en matière de contrôles phytosanitaires s’est lancée depuis quelques jours dans une cabale spectaculaire contre SANGEL un opérateur économique spécialisé dans l’importation et la vente de produits carnés. L’accusant sans en apporter la moindre preuve scientifique de vendre aux consommateurs gabonais des produits avariés. 

Une délégation conduite par l’Inspecteur général municipal, Armand Dagraça, s’est livrée dans ce qu’un de nos contributeurs a nommé  » feuilleton » à une suite de déclarations accusatrices, tombant sous le coup de poursuites judiciaires et mettant à mal la réputation d’un opérateur économique de plus de trente ans d’expérience.


 Rappelant les dispositions légales dont la loi 15/65 du 12 décembre 1965 relative à l’inspection sanitaire des denrées alimentaires, produits et sous-produits d’origine animale dispose, en ses articles 2 et 3, qui soutien que 


« le service d’inspection des établissements destinés à l’abattage des animaux de toutes espèces, à la préparation, à la transformation, à l’entreposage, à l’expédition ou à la vente de tous produits d’origine animale, notamment des viandes, abats, produits de charcuterie, volailles, lapins, poissons, crustacés et mollusques, œufs, laits et produits dérivés, denrées présentées en boites de conserves, ne peut être assuré que par un Vétérinaire-Inspecteur ». 


La directrice générale a souhaité remettre son administration dans ses prérogatives. 
Fait curieux en effet, l’agence gabonaise de sécurité alimentaire qui dispose des réssources autorisées en la matière n’a pas été associée à ces inspections ciblées uniquement sur SANGEL.


Ne disposant d’aucun outil scientifique, c’est donc avec leurs sens de la vue et du toucher que les responsables municipaux se sont assurés de la péremption des produits de cet opérateur économique. 

L’AGASA qui affirme avoir mené plusieurs contrôles au sein de l’entreprise SANGEL reconnaît toutefois que « des non –conformités ont certes été constatées, sans pour autant être dommageables pour la santé du consommateur. » 
Une affirmation qui vient battre en brèche les déclarations des responsables municipaux et soulève la question des réelles motivations de cette opération qualifiée de « cabale » par certains observateurs pour qui la ficelle était trop grosse.

La mairie sera sans doute emmenée à s’expliquer sur cette situation inédite. Surtout que cette mission a vu la fermeture de certains établissements commerciaux, alors que d’autres pour les mêmes motifs ont bénéficié de la mansuétude de la mission de contrôle non autorisée.

L’AGASA rappelle qu’elle « se rend disponible pour accompagner les mairies dans les opérations d’inspection visant les opérateurs du secteur alimentaire aux fins d’inscrire ces actions dans le respect de la loi et assurer une meilleure protection des consommateurs. »

En attendant les actions que l’entreprise injustement incriminée pourrait mener, voici les consommateurs gabonais rassurés sur la qualité des produits de SANGEL.

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