Un demi-milliard de francs CFA pour célébrer le cinquantenaire d’une université sans Internet et à la bibliothèque défraîchie, c’est le choix fait par l’administration rectorale de l’Université Omar Bongo, alors que dans le même temps, les étudiants tirent la sonnette d’alarme sur leurs conditions d’apprentissage.
C’est notre confrère agencequateur.com qui nous donne cette information tout en s’interrogeant sur l’avenir du recteur Marc ROPIVIA au cœur d’une polémique sur un refus d’application de mesures administratives pourtant prises en Conseil des ministres.
Une somme colossale de 500 millions de francs CFA rien que pour fanfaronner à l’occasion du demi-siècle de l’Université. Et pourtant derrière, les cris des étudiants, mieux, des futurs cadres du pays semblent ne pas parvenir aux oreilles de sieur recteur. Les étudiants déplorent les conditions d’étude : « Nous n’arrivons plus à aller aux cours, d’autres sont expulser des chambres où ils louent faute de manque de chambres dans l’Université. Ils ont pris en otage notre avenir », tels sont les propos d’un étudiant.
Comment donc prévoir une grosse célébration alors que rien ne va ? Un cinquantenaire, c’est l’âge de la maturité et cela devrait bien se concrétiser par des actes et pourtant.
Déjà sous le coup de plusieurs rappels à l’ordre de la part de la Cour des comptes, dont le dernier en 2017, l’Université Omar Bongo semble voulant s’ancrer dans des pratiques à rebours de l’excellence dont elle devrait être le temple.
