Dans une lettre ouverte les délégués du personnel de la Caisse nationale d’assurance-maladie et de garantie sociale ( CNAMGS ) ont vertement tancé Séverin Anguilé le directeur général de la CNAMGS, coupable selon eux d’avoir retardé les démarches de prise en charge d’Alida leur ancienne collègue décédée faute de soins appropriés.
Même si cette lettre vient avec beaucoup de retard selon certains observateurs, elle fait apparaître une rupture de dialogue entre la direction générale de la Caisse et les représentants du personnel.
Accusé d’être le bourreau de ses propres agents, le directeur général devra restaurer le dialogue dans cet organisme partie prenante de la politique sociale du gouvernement, et éventuellement s’expliquer sur les défaillances sur la gestion des évacuations sanitaires. Le dernier communiqué de la Caisse à ce sujet, avait provoqué une vive émotion et un sentiment négatif envers la direction générale dans l’opinion publique.
Pour notre confère l’Aube, c’est la tête du directeur général qui est réclamé par les plus « extrémistes » des délégués du personnel. Au-delà de ce qu’il convient d’appeler « l’affaire Alida » ces derniers fustigent aussi une gestion « inhumaine » et un « enfumage du personnel » Les résultats des discussions en cours devraient nous édifier sur le climat à la CNAMGS
