Dénoncée par l’opinion publique, la grève des agents de la cnss qui réclament un 13e mois de salaire, alors que l’organisme, en quasi faillite ne produit aucune richesse et que les retraites ont du mal à être payés, pourrait trouver un dénouement heureux sous les bons hospices du ministre des Affaires sociales.
C’est l’esprit de la rencontre entre l’administration provisoire de la Caisse et et les responsables syndicaux autour du ministre Guy Patrick Obiang. Les syndicats ont décidé de la suspension de la grève à l’issue de cette rencontre du fait de l’ouverture de négociations entre les parties.
Depuis le 5 décembre 2022, ce mouvement d’humeur a fortement perturbé les activités de la Caisse, notamment le paiement des pensions retraites.
Alors qu’elle pourrait fonctionner avec moins du tiers de ses effectifs, la CNSS compte près de 2000 agents qui coûtent environ 2 milliards de FCFA de masse salariale par mois. Un véritable gâchis doublé d’une gouvernance qui sur les 10 dernières années s’est attelée à mettre l’édifice en péril.
C’est ce discours de franchise que l’administration provisoire de la CNSS doit tenir aux syndicalistes. En l’état, la CNSS va vers la faillite, le 13e mois, quelque soit la gouvernance irresponsable qui l’a installé, une demande indécente, dans le cas de la CNSS.
Le contribuable gabonais ne saurait indéfiniment couvrir les fautes de gestions des uns et autres.
