Les pourparlers portant révision du Code du travail ont repris ce 2 septembre 2020, à Libreville, à l’auditorium du ministère de la Fonction publique. Pendant 3 jours, les organisations syndicales devront examiner les orientations du Bureau international du travail (BIT), portant sur les zones de divergence.
Le 12 février 2020, la ministre de l’Emploi et du travail Madeleine Berre, a adressé une correspondance au BIT dans laquelle elle sollicitait ses avis au sujet des points sur lesquels les partenaires étaient en désaccord. Selon Pierre Reteno Ndiaye, vice-président de la Confédération patronale gabonaise (CPG), les travaux doivent se poursuivre en ayant en tête qu’un pays ne peut vivre que si les entreprises produisent des richesses. Il faut éviter de léser ses intérêts. « 60 articles avaient fait l’objet de divergence notamment sur le contrat du travail, sur la représentativité des syndicats, sur les contrats nouveaux, sur les contrats d’apprentissage ». Les discussions tripartites entre le gouvernement, le patronat et les représentants des travailleurs du secteur public et parapublic doivent aboutir à l’instauration d’un nouveau code du travail en République Gabonaise.
Pamphil EBO
