Le Haut-commissariat à l’environnement et à l’amélioration du cadre de vie (HCECV), effectue un audit depuis le début du mois de juin 2019. Les premiers résultats révèlent plusieurs dysfonctionnements dans le mécanisme de collecte des ordures, affirme le Haut-Commissaire de cet organisme, Yannick Ongonwou Sonnet.
Le HCECV, crée lors du Conseil des ministres du 29 mars 2019, chargé de protéger l’environnement et d’améliorer le cadre des citoyens, a dévoilé les premiers résultats de l’audit technique effectué en collaboration avec les municipalités et les administrations.
Il ressort qu’il y a eu une absence de coordination entre les signatures des contrats entre l’administration et acteurs privés et les mécanismes préalables de financement adéquats dédits contrats.
Il y a aussi eu des faiblesses dans le suivi de l’exécution du cahier de charges des entreprises privées. Les moyens et les équipements prévus au contrat commercial ne sont plus opérationnels, à l’exemple des balayeuses mécaniques et des machines à nettoyer les plages.
Il ressort aussi que les moyens roulants, notamment les camions, sont insuffisants. Il y a une absence des bacs, et ceux existants sont en mauvais état, lorsqu’ils sont dans des quartiers où la population humaine est dense.
Il a aussi été constaté que l’usage des engins à pelles mécanniques lors des ramassages d’ordures près des bacs délabre goudron en créant des fosses béantes. Enfin, le curage de caniveaux n’est pas fait dans les normes.
Yannick Ongonwou Sonnet affirme que l’audit technique n’incrimine pas seulement les sociétés de collecte, mais aussi les populations. « Nous allons sensibiliser. Mais il arrivera un temps où les personnes responsables de ces actes d’incivisme vont devoir payer pour leur négligence à garder nos villes propres ».
Le mécanisme de traitement des ordures laisse à désirer. « S’il y a un problème de salubrité, c’est qu’il existe un dysfonctionnement dans le système de collecte, de transport et des traitements des déchets ».
Yannick Ongonwou Sonnet veut agir vite, mais bien. « Notre ambition c’est d’être efficace et obtenir des résultats le plus rapidement possible. Les Gabonais doivent ressentir les effets des actions du HCECV » a-t-il précisé par la suite.
Maxime OWONO