Alors que les Assises nationales sur la question du Conflit Homme-Faune (CHF) se sont ouvertes aujourd’hui au ministère des Eaux et Forêts, le Prof. Lee White, chef de département ministériel a fait état de plus de 11.959 plaintes écrites enregistrées depuis 2016.
Ce chiffre, révélateur de la gravité de la question du Conflit Homme-Faune (CHF)/Homme-Eléphant (CHE) met en perspective la profondeur du problème avec en toile de fond, l’exaspération des populations rurales face aux manque de solutions pérennes à cette question.
« En effet, de 2016 à ce jour, le ministère en charge des eaux et forêts a enregistré 11.959 plaintes écrites et de nombreuses autres orales, relatives à la destruction des cultures vivrières, consécutive à l’action des éléphants », a fait constater le ministre des Eaux et Forêts à l’ouverture des travaux de ces Assises.
Après les événements tragiques de mai 2021 de Mékambo, dans la province de l’Ogooué-Ivindo et les consultations publiques qui ont précédé cette période sombre, il était important pour le gouvernement de regarder de près ce problème, dans la mesure où la détresse des populations est palpable.
« Les populations sont en détresse et cela s’entend à travers leurs plaintes, leurs publications sur les réseaux sociaux et autres médias ; et leurs cris de secours multiformes », reconnaît le Prof. Lee White.
C’est dans cette optique qu’il perçoit les présentes Assises comme une opportunité pour les autorités gabonaises et les partenaires sociaux de trouver le meilleur équilibre dans la cohabitation entre l’homme et l’animal.
MMM
