Nos lecteurs sont nombreux à nous interpeller sur la situation des examens de fin d’année. En effet très peu d’informations fusent sur le maintien ou le report des examens de fin d’année et des modalités de contrôles scolaires. A ce jour les établissements scolaires demeurent fermés. Le système scolaire est-il le parent pauvre de la stratégie de lutte contre la propagation du coronavirus ?
En effet, les établissements scolaires et universitaires fermés pour une durée indéterminée à la suite des mesures de confinement partiel prises par le gouvernement sur toute l’étendue du territoire, les élèves et étudiants ne savent plus à quel saint se vouer s’agissant de la méthodologie d’évaluation du second trimestre, et du report ou du maintien des examens de fin d’année à leurs dates habituelles.
A ce jour aucune loi, ni décret, n’a été pris sachant que la période de confinement aura creusé des écarts importants.
Le programme “l’école à la maison”, mis en place dans une précipitation difficile à masquer qui était une mesure palliative pour dispenser des cours via les canaux de la télévision publique se fait sans méthodologie ou données permettant de vérifier l’adhésion. Elle a certes le mérite d’exister, mais aujourd’hui ne peut faire l’objet d’un bilan pédagogique ou le bilan en terme d’audience de la population cible.
Alors que nous entamons le 1er mois du troisième trimestre conformément au calendrier scolaire, les apprenants et les parents n’ont aucune information sur la suite. Une chose est sûre, il serait impensable de reprendre le rythme des cours comme si de rien n’était. Les examens de fin d’année devraient forcément être réadaptés au contexte que nous sommes en train de vivre tant dans leur nature, que sur les coefficients des matières voir même le nombre d’épreuves.
Le sujet faisant débat dans des pays plus armés en la matière que le Gabon, l’absence de communication à ce sujet de la part du ministère de l’Education nationale a poussé plusieurs internautes à solliciter que nous interpellions les autorités dudit ministère, qui n’étaient pas présentes à la conférence de presse.
