DROIT DES FEMMES EN PRISON : OSSOUKA RAPONDA INAUGURE LA MAISON D’ARRÊT DES FEMMES DE LIBREVILLE

Pour les autorités Gabonaises, toutes les femmes ont des droits, même celles qui sont en détention. C’est pourquoi, accompagnée de plusieurs membres de son gouvernement, le Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda a procédé à l’inauguration le 6 avril 2021 d’une nouvelle infrastructure dédiée aux femmes dans l’enceinte de la prison centrale de Libreville. Une volonté des autorités gabonaises de protéger les droits des femmes en prison et répondre à leurs besoins spécifiques.

Ils ne sont pas nombreux les pays de la sous-région qui peuvent s’asseoir à la table du Gabon en matière de droits des femmes. Contre vent et marée, les autorités gabonaises ont engagé un certain nombre de réformes visant à renforcer l’égalité genre et faisant du Gabon un champion africain de La Défense des droits des femmes.

L’inauguration le 6 avril dernier de la maison d’arrêt des femmes de Libreville renforce encore plus cet engagement pour les femmes, mêmes celles-qui à cause de leur mauvais comportement sont en détention.

La nouvelle maison d’arrêt pourra accueillir 106 détenues, elle est équipée d’une infirmerie, d’une cuisine, d’un bureau pour les avocats, d’un bâtiment administratif, des aires de jeux, d’un réfectoire et d’un parloir de quoi accueillir les criminelles au féminin dans des conditions permettant leur probable réinsertion dans la société.

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